
J’ai pris un long train de nuit, de ceux où tu es sûre de mal dormir. Je suis arrivée sur le quai lorsque le jour était en train de se lever. L’air sentait meilleur qu’à Paris.
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J’ai parcouru des dizaines de kilomètres à vélo, sur les chemins de mon enfance, dans la campagne accidentée, face au vent, sous un soleil de plomb. J’ai failli mourir des dizaines de fois, j’ai voulu descendre du vélo à chaque montée, j’ai résisté (merci les 6 étages). C’est chouette le vélo, descendre à toute allure sans penser à la prochaine montée, se sentir réellement libre. Mes genoux portent encore les stigmates de ces chutes à vélo. Les champs de blé moissonnés, les tournesols un peu trop murs et l’herbe brûlée annoncent déjà la fin de l’été. Les longues journées d’averses ont un avant-goût d’automne, cette période de l’année douce-amère, ma saison favorite en attendant Noël (hashtag fille clichée).




Les photos ont été prises dans le Lauragais en Septembre 2014.